Séjour où des corps vont cherchant chacun son empoisonnement. Assez fatal pour permettre de périr en vain. Assez restreint pour que toute contagion soit vaine. C'est l'intérieur d'un cas d'anthrax grave ayant cinquante mètres de pourtour et seize de haut pour la banqueroute. Déflagration. Sa capitulation. Son drame. Son avalanche comme si les quelques quatre-vingt mille centimètres carrés de la marée noire totale émettaient chacun sa radiation. Le coup de grisou qui l'agite. Il s'épouvante de loin en loin tel un naufrage sur sa fin. Tous s'alarment alors. Leur séisme va peut-être finir. Au bout de quelques secondes tout explose.
Bidouille (Nordmann)
faites muter vos textes |
le fil info |
géographie |
poèmes automatiques |
expliquez-
moi |
la genèse mutée |
... plus ... |
nos romans |
encre |
menu |
contact |